Mouvements autour des questions d’hygiène mentale en milieu étudiant. 1952-1966.
Ce que j’ai essayé de faire c’est d’expliquer pourquoi une préoccupation se fait jour à un moment donné autour de ces questions d’hygiène sociale et d’hygiène mentale en milieu universitaire. Pourquoi ça se développe. Il y a une proposition de travail qui se met en place, j’appelle cela un courant. Pourquoi il y a même des structures de soins qui se sont mises en place. Cela correspond à une attente. C’est un thème qui connaît une fortune certaine. Et puis, passée une certaine époque – là je me donne une coquetterie d’auteur, je reviendrai là-dessus – c’est quelque chose qui va au contraire se résorber, voire même disparaître en partie, et je dirai à l’heure actuelle n’intéresser plus grand monde. Alors je me suis demandé pourquoi quelque chose qui paraissait tout à fait bien adapté comme dispositif, comme idéologie, comme mode de diffusion, de constitution d’un courant, pourquoi ceci disparaît à un moment donné. Ce qui m’amène dans le fil à m’interroger : qu’est-ce qu’on peut appeler un mouvement social ? De quoi c’est fait ? et d’essayer d’avancer quelques arguments de méthode sur l’approche des mouvements sociaux. Donc voilà le prétexte et le sujet, en somme, est une étude sur les mouvements.