Ange Pieraggi

C’est un joyeux chaos libidinal. On distingue des corps petits et grands… des beaux et des moches… des gras, des maigres… des couturés… des amputés… des culs de jatte. Et tout le monde s’aime… Étranges photographies. (...)

Cactus indispensable aux chamanes des tribus autochtones du Mexique, au cœur des cérémonies thérapeutiques ou divinatoires depuis des temps immémoriaux, son culte a été submergé par la vague chrétienne avec l’arrivée des (...)

Antonin Artaud : « J’écris pour les analphabètes, j’écris pour les idiots. » Il tenait ces propos littéralement, comme tout ce qu’il écrivait. Écrire pour les analphabètes semble évidemment absurde. Un analphabète est une (...)

Ce sont des films dont on sort dérangé. Tout d’abord car ils exhument la mémoire d’un crime de masse que l’histoire a enfoui : le génocide de 1965, qui a fait plus d’un million de victimes en Indonésie, est un événement qui (...)

Si le propos du film est de dépasser les rivalités vers un plus grand accord, la violence comme pendant à tout antagonisme est néanmoins évoquée mais, cependant, toujours en creux, inscrite comme en négatif, et restituée (...)

Ange Pieraggi : Je voudrais commencer par vous interroger sur les dispositifs liés à la réception des images. Vous écrivez que « l’invention du cinéma ne peut se comprendre que comme l’invention du spectateur », (...)

Vuillard brosse en 1893 une toile intitulée Le Prétendant. Le tableau met en scène deux figures féminines et un personnage masculin : le prétendant. Celui-ci semble vouloir s’extraire du décor mural : son buste en est (...)