Publié en avril 2014
Tout en étant peut-être moins visibles que d’autres figures conceptuelles qui peuplent la pensée de Derrida, l’animal et l’animalité sont (au même titre que la «  différance  », la «  femme  » et le «  féminin  », la «  technique  », l’«  événement  » ou l’«  écriture  ») des «  mots de guerre  » dont Derrida s’est toujours servi dans sa longue et patiente entreprise de déconstruction des oppositions de la métaphysique...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2013-3-page-31.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°81 - Bêt(is)es

« Qu’ils sont bêtes ! », c’est le cri qu’on pousse pour injurier tous ceux qui violent notre capacité d’entendement et de tolérance. (…) La bêtise chez Deleuze et Derrida est le véritable problème de la pensée. Comment peut-on cantonner la pensée à reproduire ce qui est déjà connu ? (…)
Ce numéro de Chimères empoignera le combat entre la bête humaine et l’animal politique, entre une souveraineté fondée sur la force et la musique d’un peuple en marche vers une démocratie toujours à venir.