Publié le 8 juillet 2022

Cahiers des Laumes (3)

par Alexis Forestier

Cette troisième livraison des cahiers des Laumes poursuit une tentative de dévoilement critique de la vie quotidienne au lieu-dit-la-Quincaillerie, évoque en pointillé des questions d’agencements collectifs, d’usages de groupe, de fonctionnement et d’organisation commune ; il y est question de brindilles et de l’épaisseur du temps, des commencements, de la continuité et de l’interruption, de la transformation des volumes et des interstices investis soudain par les premiers moments collectifs et groupes de travail qui se saisissent de la maisonnée et lui confèrent son mouvement propre… Alliances sur le point de s’inventer, temps de la rencontre… Il est question d’écran d’eau et de scintillement, de berges, de bief et d’empêchements. Nous cherchons une chose et en trouvons une autre, tel pourrait être le leitmotiv de ces notes circulaires, toujours à la recherche d’un moment fécond, d’un moment d’émergence et toujours interrompues par la logique du faire et les bifurcations incertaines – somme d’élans retenus. Les Scotcheuses ouvrent un intervalle de temps inaccoutumé, soulignent par leur présence les possibilités diffuses, présentes et à venir. Arrive Ztolk, une étrange polyphonie, incandescente, en adéquation troublante avec le lieu et qui enflamme tous les esprits. Puis viennent les premiers cinémas de quartier et les hypothèses partiellement réalisées concernant la restauration des ouvrages du moulin, vannages et glacis, supports pour des querelles à venir. Au plus proche, la sourde inquiétude du voisinage et des entours.