Cliniques

Août 1974, premier contact avec La Borde. Comme pour beaucoup, c’est d’abord une rencontre avec les patients, ils m’accueillent sur le perron du château. Et quarante-huit heures après, j’embarque quelques-uns dans mon (...)

Quand nous avons organisé fin juin une soirée d’hommage à Sainte-Anne, à la date prévue pour son dernier séminaire de l’année, j’ai été étonné de la facilité avec laquelle les différents intervenants parlaient de ce que Jean Oury (...)

La première question que je me suis posée en arrivant dans ce DU fut la fameuse question d’Oury : « Qu’est-ce que je fous là ? ». En effet, je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il pouvait y avoir de « psychothérapie (...)

Benjamin Royer : J’ai d’abord rencontré la psychothérapie institutionnelle, Oury ensuite. J’arrivais dans un stage de pédopsychiatrie à Gennevilliers où deux gamins discutaient ensemble de la recette du couscous. Ils (...)

Pourquoi Jean Oury s’est-il trouvé sur ma route, et d’une façon décisive ? Peut-être parce que j’avais appris à lire dans L’École émancipée, ou d’autres raisons, ou par hasard. Je n’ai jamais travaillé avec lui. Je le croisais, (...)

Danielle Sivadon : Tu dis que les schizophrènes sont obligés de se fabriquer des pulsions avec des bouts de ficelle...Jean Oury : Oui, par nécessité.D. S. : Il faut tout un appareillage avec des matériaux, des gens, des (...)

Lorsque je suis arrivé en France, j’avais à peine 20 ans. Je travaillais avec des patients souffrants de psychose au Brésil et je tenais absolument à reprendre ce travail. Quand je suis allé voir Jean Oury en 1972, sa (...)