Danielle Sivadon  : Tu étais parti d’une espèce de paradoxe qui n’en est pas un  : pour qu’il y ait des limites il faut de l’ouvert et non du fermé. C’est à partir de ça que tu avais parlé de la pièce de Beckett, Quad, que tu avais vue au Jeu de paume, comme exemple même de ce dispositif. Tu avais enchaîné sur les groupes, les groupes X, les constellations, les anges gardiens, les packings...Jean Oury  :...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2013-1-page-124.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°79 - Chaosmose, temps pluriels

Ce numéro poursuit la prospective des pratiques transversales de Félix Guattari articulées autour de l’écosophie et du paradigme esthétique. Après le théâtre, le cinéma, la poésie, la polyphonie des modes de subjectivation sera abordée sous le signe de la pluralité de nos espaces-temps (l’intensif, le corps et les affects) qu’ils relèvent de la musique ou de nos façons d’être-ensemble et de nos vies, espaces-temps aujourd’hui modifiés par la transitivité virtuelle qui les constitue. Philosophes, artistes, thérapeutes, sociologues impliqués dans l’expression sensible d’expériences collectives, sociales, urbaines, mettront l’accent sur les pratiques de terrain, les rencontres transversales de l’éthique à l’artistique, de l’inconscient au politique qui mettent en résonance cette pluralité. L’hétérogenèse des temps, ainsi mise en situation, laisse émerger la possibilité de nouvelles réalités, de nouveaux univers incorporels selon l’expression de Guattari.