De l’agrippement sensoriel à la métaphore partagée dans la clinique de l’autisme

par Chantal Lheureux-Davidse
La nécessité impérative pour un enfant autiste de recourir à des agrippements sensoriels ou à des stéréotypies fait parfois effet de contrôle absolu. Elle donne le sentiment que toute communication est rompue car elle exclut la présence de l’autre. Ce système auto-référé qui impose un contrôle sur l’environnement fait penser parfois à une toute-puissance infantile où l’enfant tenterait de décider de...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2012-3-page-75.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°78 - Soigne qui peut (la vie)

Aujourd’hui, alors que le management se fait toujours plus envahissant, et que le soin, réduit au simple traitement, vise des chaînes toujours plus courtes et des tactiques toujours plus adaptatives, le renouveau de la catégorie du soin est un signe d’espoir et peut-être de ralliement. À condition qu’il ne se réduise pas à désigner un espace d’assistance dévalorisé. Il s’agit de rendre visibles les moindres gestes d’invention du quotidien qui font que les existences trouvent consistance tenable, mais aussi d’exprimer la présence à soi et à l’autre qui seule permet de penser ce que nous faisons sur nos terrains respectifs...