La nature a longtemps été considérée par les humains comme une mère aux capacités nourricières illimitées. Mais avec l’expansion technologique et la croissance démographique son caractère fini est apparu de plus en plus nettement ; la planète Terre se révèle chaque jour un peu plus comme un monde clos, qui semble même rétrécir au rythme de l’accélération des vitesses de communication, de déplacement et d’échange. L’air, la terre, l’eau, le feu énergétique ont déserté le monde des divinités transcendantes pour entrer dans la catégorie des « ressources naturelles non renouvelables ». (...)
Publié le 1 avril 1992
Félix Guattari : Ecologie et mouvement ouvrier (Sao Paulo, 1992)
par
Félix Guattari

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