Déroutée, dégoûtée par la politique traditionnelle, une part importante de l’opinion se tourne aujourd’hui vers l’écologie. Aspiration floue, mais significative d’une ouverture vers " autre chose ", espoir de voir naître d’autres pratiques sociales, économiques et écologiques, une autre vision du futur. Il appartient au mouvement pluriel d’écologie politique de donner une expression à cette aspiration. Par un contenu programmatique qui articule l’écologie de la nature avec celle de la ville, de la société, voire celle de l’esprit. Mais aussi par l’invention d’une nouvelle façon de faire de la politique, à la fois plus conviviale, mieux en prise sur les réalités quotidiennes et articulée cependant aux questions planétaires tenaillantes qui devraient nous conduire à réviser les finalités fondamentales de nos sociétés.
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