Ce qui fait le délire, c’est l’identité des places topiques de la réalité psychique et de la réalité extérieure. La scène primitive, dans sa dimension purement formelle, est la matrice de toute scène, le cadre pour un fantasme-scénario. La psychose dissociative se reconnaît à l’exclusion du vécu d’exclusion : forclusion du fantasme de la scène primitive, absence d’une « autre scène ». La psychothérapie institutionnelle se donne pour tâche essentielle de constituer cet espace, d’en construire les praticables. Deux anecdotes cliniques illustrent le propos.
Publié en septembre 1990
Greffe de transfert, bouture de fantasme
par
Danielle Roulot
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-1990-2-page-95.htm
https://www.cairn.info/revue-chimeres-1990-2-page-95.htm
Voir aussi
Quelques thèmes délirants schizophréniques
par
Paul Balvet
,
Albert Jakubowicz

J’ai fait la connaissance du Dr Balvet le 31 octobre 1966. À l’époque, il avait déjà constitué son aura. Certains internes l’aimaient, d’autres le méprisaient. Balvet m’a appris à m’étonner des agissements des êtres humains. (...)