Jean Oury

J’étais arrivé à Saint-Alban, depuis 15 jours, et Tosquelles me dit :— « Il faut qu’on fasse un club ! Mais on n’a pas de fric » !C’était le début, en 1947, des clubs Croix Marine. Pierre Doussinet, psychiatre à (...)

J’étais très timide, et on sait très bien que pour les timides, des fois, c’est terrible. Il y a par exemple – un petit peu dans n’importe quel ordre, hein – un film qui m’a beaucoup frappé, j’irais même presque à dire que (...)

En 1987, Damien Cru, qui assiste depuis quelques années au séminaire de Sainte-Anne, dit un soir à Jean Oury : « Je ne comprends pas tout ce que vous dites, mais ça me parle. » Jean Oury l’invite à présenter son travail à (...)

Danielle Sivadon : Tu dis que les schizophrènes sont obligés de se fabriquer des pulsions avec des bouts de ficelle...Jean Oury : Oui, par nécessité.D. S. : Il faut tout un appareillage avec des matériaux, des gens, des (...)

Catherine Vallon : L’acteur en clown est tenu à distance des choses par son regard qui les touche. Son regard porte l’intime à distance. Par là, je vois le clown comme un processus qui sépare et génère de la scène à (...)

Danielle Sivadon : Tu étais parti d’une espèce de paradoxe qui n’en est pas un : pour qu’il y ait des limites il faut de l’ouvert et non du fermé. C’est à partir de ça que tu avais parlé de la pièce de Beckett, Quad, que tu (...)

Florent Gabarron-García : Ce numéro de Chimères est un peu spécial parce qu’il porte spécifiquement sur clinique et politique. Que Chimères puisse faire « caisse de résonance » en quelque sorte, c’est là la moindre des (...)