L’inconscient optique comme « cinépotentialité » : contingence et animisme du cinéma

par Daniela Angelucci
Walter Benjamin est l’un des premiers auteurs ayant aperçu dans la photographie et le cinéma des potentialités énormes, qui auraient changé pour toujours la manière de penser l’art ainsi que le rapport entre l’art et la politique. Dans la «  Petite histoire de la photographie  » (1931) et dans L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique (1936), l’auteur pointe la capacité du dispositif...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2016-2-page-36.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°89 - Potentialités cinémas

Dans ses analyses sur le cinéma, Gilles Deleuze s’intéresse en particulier à deux types d’image : l’image-mouvement et l’image-temps. Ce numéro parcourt le champ cinématographique pour questionner la politique des images qui l’occupe et le préoccupe : quels sont les potentiels pluriels et les formes diverses de dépassement qui existent dans le(s) cinéma(s) ? Il questionne également l’esthétisation de la politique, là où le cinéma et les images peuvent rencontrer l’aliénation, s’articuler à des formes de domination. Quelles sont les possibles implications subjectives, politiques, inconscientes, culturelles, esthétiques, conceptuelles d’un cinéma qui se crée et s’élabore en dehors des impératifs de l’industrie et du marché, selon une esthétique de la rupture, de la contestation, de l’invention d’autres rapports à la pensée, au monde et à soi ?