La représentation d’autrui dans le développement du petit d’homme

par Pierre Delion
Avant d’aborder directement la question de la représentation d’autrui dans le développement du petit d’homme, il me semble utile de consacrer quelques lignes à la situation actuelle, car elle détermine la manière dont nous pouvons continuer à penser «  l’homme et sa folie  ».Nous sortons épuisés d’un certain nombre de traumatismes qui vont avoir des effets sur la praxis et la vivance de la psychopathologie...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2012-3-page-39.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°78 - Soigne qui peut (la vie)

Aujourd’hui, alors que le management se fait toujours plus envahissant, et que le soin, réduit au simple traitement, vise des chaînes toujours plus courtes et des tactiques toujours plus adaptatives, le renouveau de la catégorie du soin est un signe d’espoir et peut-être de ralliement. À condition qu’il ne se réduise pas à désigner un espace d’assistance dévalorisé. Il s’agit de rendre visibles les moindres gestes d’invention du quotidien qui font que les existences trouvent consistance tenable, mais aussi d’exprimer la présence à soi et à l’autre qui seule permet de penser ce que nous faisons sur nos terrains respectifs...