Publié en novembre 2015

La restitution de La Joconde

par Évelyne Lopez Campillo
Je ressens de la satisfaction, même une certaine fierté. Entre mon aisselle droite et les doigts de ma main, bien calé, je porte le tableau, enveloppé dans du papier marron. Je me dirige vers le Louvre, je rapporte la Joconde, disparue du musée quelque temps auparavant.Au fur et à mesure que je me rapproche du Louvre, la présence policière s’intensifie, en uniforme ou en civil. Quand je ne suis plus...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2015-2-page-157.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°86 - Les paradoxes du rêve

Ce numéro déploie un éventail des différentes manières de rêver, diurne et nocturne, personnelle et collective, étatique et désirante, dans et hors des régulations marchandes et autoritaires. Des sociétés animistes, où chacun voit la vie réalisée dans une multitude d’entités invisibles douées d’autonomie, à des rapports sociétaux sous emprise financière et consumériste, que dit le rêve sur le passé, le présent et l’avenir, pour l’individu et son groupe d’appartenance ? Les auteurs décryptent les paysages infinis du rêve, leurs enchâssements diversifiés dans des organisations sociétales variées qui lui donnent des statuts mineurs ou au contraire centraux. Seront interrogées les dimensions subversives, créatrices ou également aliénantes du rêve, lorsqu’il embrigade tous et chacun dans la grandeur nationale. Le rêve est d’emblée politique et, à l’évidence, une puissance à l’affectation indéterminée. Interdits ou autorisés à rêver, qui sommes-nous ?