Publié en novembre 2015

La vie rêvée d’une anthropologue… au lit avec Yuli

par Pascale Absi
Le jour où Yuli m’a raconté son rêve, j’ai été troublée et je n’ai pas posé de question. Pourtant, le sujet m’intéressait  : une grande partie de nos discussions portaient alors sur l’univers onirique des prostituées de Bolivie. Elle était prostituée et nous étions à Sucre, en Bolivie. Des années plus tard, à l’occasion de ce numéro de Chimères, je lui ai demandé de relire ensemble la transcription...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2015-2-page-45.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°86 - Les paradoxes du rêve

Ce numéro déploie un éventail des différentes manières de rêver, diurne et nocturne, personnelle et collective, étatique et désirante, dans et hors des régulations marchandes et autoritaires. Des sociétés animistes, où chacun voit la vie réalisée dans une multitude d’entités invisibles douées d’autonomie, à des rapports sociétaux sous emprise financière et consumériste, que dit le rêve sur le passé, le présent et l’avenir, pour l’individu et son groupe d’appartenance ? Les auteurs décryptent les paysages infinis du rêve, leurs enchâssements diversifiés dans des organisations sociétales variées qui lui donnent des statuts mineurs ou au contraire centraux. Seront interrogées les dimensions subversives, créatrices ou également aliénantes du rêve, lorsqu’il embrigade tous et chacun dans la grandeur nationale. Le rêve est d’emblée politique et, à l’évidence, une puissance à l’affectation indéterminée. Interdits ou autorisés à rêver, qui sommes-nous ?