Le Yiddishland, une déterritorialisation révolutionnaire

par Alain Brossat , Jean-Marc Izrine , Marco Candore
Marco Candore  : Qu’est-ce qui vous a conduit, l’un et l’autre, à écrire sur le Yiddishland  ?Alain Brossat  : J’ai écrit Le Yiddishhland révolutionnaire avec Sylvia Klingberg. Dans l’après-68, la plupart des courants radicaux, révolutionnaires, d’extrême-gauche, sont naturellement antisionistes, comme ils soutiennent la révolution vietnamienne et sont fascinés par ce qui se joue en Amérique latine avec...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2014-2-page-103.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°83 - Devenirs révolutionnaires

Pour Deleuze et Guattari, s’éloigner de « l’Histoire » et de la « Révolution » pour développer des « devenirs révolutionnaires » a consisté à tenter de soustraire l’analyse du sempiternel « échec de la révolution » afin de porter l’attention au présent vivant des luttes. Face aux modalités d’englobement de l’ultralibéralisme, et au-delà des « désenchantements », il s’agit de distinguer, à partir des pratiques concrètes actuelles, les agencements complexes du désir, afin d’en dégager des ouvertures stratégiques. La percée d’un horizon post-capitaliste passe par une remise en cause, au quotidien, des hiérarchies implicites qui affectent nos modes de subjectivation. Ce numéro vise à ressaisir, à travers les formes de contre-conduites, les multiplicités agissantes au niveau micropolitique.