Publié en février 2015

Les syndicats, c’est l’objet « a »

par Mayette Viltard
Pourquoi Jean Oury s’est-il trouvé sur ma route, et d’une façon décisive  ? Peut-être parce que j’avais appris à lire dans L’École émancipée, ou d’autres raisons, ou par hasard. Je n’ai jamais travaillé avec lui. Je le croisais, s’il passait dans les stages de Fernand son frère, comme je pouvais y croiser Guattari, ou les instits du get, ou divers mordus, frénétiques ou pas, qui voulaient faire d’une...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2014-3-page-170.htm
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Chimères n°84 - Avec Jean Oury

Jean Oury n’a jamais cessé de l’affirmer : dans l’abord de la folie, le plus petit détail, un simple geste ou un sourire peuvent avoir une valeur inestimable. Ce souci de l’ambiance, ces paroles qui soignent, cet humour, cette bienveillance, ces moments féconds au cours desquels une existence parfois bifurque constituent l’arrière fond sensible dont ce numéro de Chimères se veut l’écho, nourri d’expériences, de témoignages et de récits souvent placés sous le signe d’une « vraie rencontre ». Une sorte de constellation affective où les voix de plusieurs générations de patients, de « psychistes », d’artistes, d’amis proches ou de compagnons de route se mêlent pour composer un portrait multiple, polyphonique, de l’homme qui a tracé « son chemin en marchant » et a su s’adresser, avec une qualité de parole incomparable, à ce qu’il y a de plus singulier en chacun.