Mapuche, psychanalyse et globalisation

par Cristian Roberto Idiáquez Urrea
Cristian Roberto Idiáquez Urrea  : Pour étudier la médecine Mapuche, on ne peut pas séparer les choses, contrairement à ce qui se fait dans la médecine et la science occidentales. La vision est holistique, le rapport à la communauté est fondamental. Si quelqu’un tombe malade, c’est que quelque chose ne va pas au sein de la communauté. Il y a une responsabilité collective, y compris au niveau des soins....
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2015-3-page-139.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°87 - Politiques de la communauté

La communauté est une production politique aux multiples facettes. L’universalisme invoqué contre le prétendu communautarisme exprime, le plus souvent, les intérêts d’une communauté dominante. Les formes contemporaines du biopouvoir passent donc par la production de communautés destinées à être exclues du droit. Elles inventent des populations réduites à quelques traits communs, des « communautés » identitaires, réputées dangereuses pour un ordre social ou moral à défendre. Des résistances à cette logique existent. Les outils technologiques actuels permettent aussi de nouvelles formes de communauté, virtuelles et dispersées. Ce numéro interroge le rapport ambivalent entre politique et communauté : les façons dont « la communauté » apparaît aujourd’hui comme un outil de contrôle politique autant que de résistance par des modes de vie et de pensée novateurs.