Nymph()maniac : anatomie polyphonique d’un film cruel

par Elena Del Río , Aurélien Blanchard
Nymph()maniac tisse ensemble plusieurs fils philosophiques d’interprétation de la Nature  : la Nature en tant que rhétorique inerte, la Nature en tant que réserve vitale d’affects, ainsi que la Nature en tant que cruauté. La construction polyphonique de Nymph()maniac est moins attentive à l’unité harmonieuse que la musique baroque de Bach qui accompagne le film, et davantage en accord avec un certain...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2016-2-page-49.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°89 - Potentialités cinémas

Dans ses analyses sur le cinéma, Gilles Deleuze s’intéresse en particulier à deux types d’image : l’image-mouvement et l’image-temps. Ce numéro parcourt le champ cinématographique pour questionner la politique des images qui l’occupe et le préoccupe : quels sont les potentiels pluriels et les formes diverses de dépassement qui existent dans le(s) cinéma(s) ? Il questionne également l’esthétisation de la politique, là où le cinéma et les images peuvent rencontrer l’aliénation, s’articuler à des formes de domination. Quelles sont les possibles implications subjectives, politiques, inconscientes, culturelles, esthétiques, conceptuelles d’un cinéma qui se crée et s’élabore en dehors des impératifs de l’industrie et du marché, selon une esthétique de la rupture, de la contestation, de l’invention d’autres rapports à la pensée, au monde et à soi ?