Publié en février 2015

Un endroit où l’on peut aller et, pour un moment, « être libre de penser à ce que l’on va faire »

par Alejandra Riera
Et que nous disent certaines images  ?Celle-ci par exemple (image 1) où l’un de ces psychiatres sans blouse blanche tenaces promoteurs de la psychothérapie institutionnelle, ex-condamné à mort par les franquistes, se montre porteur d’un lieu sans nom. Lieu où un toit en pente peut devenir un sol, un pan de mur extérieur, un appui possible, et un champ, un véritable arrière-fond présent d’où des bouffées...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2014-3-page-203.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°84 - Avec Jean Oury

Jean Oury n’a jamais cessé de l’affirmer : dans l’abord de la folie, le plus petit détail, un simple geste ou un sourire peuvent avoir une valeur inestimable. Ce souci de l’ambiance, ces paroles qui soignent, cet humour, cette bienveillance, ces moments féconds au cours desquels une existence parfois bifurque constituent l’arrière fond sensible dont ce numéro de Chimères se veut l’écho, nourri d’expériences, de témoignages et de récits souvent placés sous le signe d’une « vraie rencontre ». Une sorte de constellation affective où les voix de plusieurs générations de patients, de « psychistes », d’artistes, d’amis proches ou de compagnons de route se mêlent pour composer un portrait multiple, polyphonique, de l’homme qui a tracé « son chemin en marchant » et a su s’adresser, avec une qualité de parole incomparable, à ce qu’il y a de plus singulier en chacun.