Publié en novembre 2015

Des Dreamings aborigènes aux foncteurs guattariens

par Barbara Glowczewski
En lisant un article sur les cartographies de Guattari, je commençai à écrire une série de concepts aborigènes qui me frappèrent comme de possibles correspondances avec ses polarités diagrammatiques qu’il appelait foncteurs. Je décidai de tester cela dans un séminaire où j’étais invitée à parler en dialogue avec Viveiros de Castro. J’utilisai la cartographie de Félix pour repenser non seulement la...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2015-2-page-55.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°86 - Les paradoxes du rêve

Ce numéro déploie un éventail des différentes manières de rêver, diurne et nocturne, personnelle et collective, étatique et désirante, dans et hors des régulations marchandes et autoritaires. Des sociétés animistes, où chacun voit la vie réalisée dans une multitude d’entités invisibles douées d’autonomie, à des rapports sociétaux sous emprise financière et consumériste, que dit le rêve sur le passé, le présent et l’avenir, pour l’individu et son groupe d’appartenance ? Les auteurs décryptent les paysages infinis du rêve, leurs enchâssements diversifiés dans des organisations sociétales variées qui lui donnent des statuts mineurs ou au contraire centraux. Seront interrogées les dimensions subversives, créatrices ou également aliénantes du rêve, lorsqu’il embrigade tous et chacun dans la grandeur nationale. Le rêve est d’emblée politique et, à l’évidence, une puissance à l’affectation indéterminée. Interdits ou autorisés à rêver, qui sommes-nous ?