Jean Oury.Écrire avec de la lumière. Au subjectif de l’objectif. Dans la nuit de nos jours.Un paysage. Un château. Ses pensionnaires. Tous les âges. Toutes les saisons.Une ambiance. L’infra-ordinaire.Un monde. Tout un (...)
D’abord la voix. On ne l’entend pas, elle est plus faible que le brouhaha, puis peu à peu le silence s’installe et elle s’impose doucement. Qu’il y ait ou non un système d’amplification, elle s’élève à peine, reste (...)
C’est une voix grave et posée, pleine de retenue mais d’impatience aussi, on dirait que c’est le lieu où viennent se déposer des bribes de ce qui pourrait être dit. C’est bizarre, plus que l’oreille !… Un recueil, il m’a (...)
Cher Jean,Longtemps j’ai aimé venir t’écouter, à La Borde plutôt qu’à Sainte-Anne, dans ces lieux de la vie quotidienne partagée dont tu avais fait ton ordinaire. Avec l’attente près de la rotonde dans les hululements des (...)
En 1987, Damien Cru, qui assiste depuis quelques années au séminaire de Sainte-Anne, dit un soir à Jean Oury : « Je ne comprends pas tout ce que vous dites, mais ça me parle. » Jean Oury l’invite à présenter son travail à (...)
Il y a deux ou trois ans j’avais dit qu’on devait avoir dans la tête des sortes de pensées sauvages, j’avais comparé ça à des oiseaux. On a des tas d’oiseaux comme ça qui piaillent... Et puis de temps en temps, il faut bien (...)