Welles le semeur

par Ange Pieraggi
Depuis André Bazin, la critique de Citizen Kane plonge inévitablement dans la profondeur de champ qu’Orson Welles avait doublée d’une profondeur du temps. C’est donc avec enthousiasme qu’on aborde cet angle nouveau proposé – dans le texte qu’il publie dans ce numéro de Chimères – par Jean Claude Polack, qui envisage le film en termes de lignes, inspirées par celles dégagées par Gilles Deleuze et Félix...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2016-2-page-21.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°89 - Potentialités cinémas

Dans ses analyses sur le cinéma, Gilles Deleuze s’intéresse en particulier à deux types d’image : l’image-mouvement et l’image-temps. Ce numéro parcourt le champ cinématographique pour questionner la politique des images qui l’occupe et le préoccupe : quels sont les potentiels pluriels et les formes diverses de dépassement qui existent dans le(s) cinéma(s) ? Il questionne également l’esthétisation de la politique, là où le cinéma et les images peuvent rencontrer l’aliénation, s’articuler à des formes de domination. Quelles sont les possibles implications subjectives, politiques, inconscientes, culturelles, esthétiques, conceptuelles d’un cinéma qui se crée et s’élabore en dehors des impératifs de l’industrie et du marché, selon une esthétique de la rupture, de la contestation, de l’invention d’autres rapports à la pensée, au monde et à soi ?