Publié en février 2015

Couscous, balais et distinctivité

par Mathieu Bellahsen , Benjamin Royer
Benjamin Royer  : J’ai d’abord rencontré la psychothérapie institutionnelle, Oury ensuite. J’arrivais dans un stage de pédopsychiatrie à Gennevilliers où deux gamins discutaient ensemble de la recette du couscous. Ils n’étaient pas d’accord. La secrétaire était pied-noir, elle avait une certaine idée sur la question. Surgit alors l’envie de faire un groupe cuisine pour préparer le couscous. Comment...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2014-3-page-163.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°84 - Avec Jean Oury

Jean Oury n’a jamais cessé de l’affirmer : dans l’abord de la folie, le plus petit détail, un simple geste ou un sourire peuvent avoir une valeur inestimable. Ce souci de l’ambiance, ces paroles qui soignent, cet humour, cette bienveillance, ces moments féconds au cours desquels une existence parfois bifurque constituent l’arrière fond sensible dont ce numéro de Chimères se veut l’écho, nourri d’expériences, de témoignages et de récits souvent placés sous le signe d’une « vraie rencontre ». Une sorte de constellation affective où les voix de plusieurs générations de patients, de « psychistes », d’artistes, d’amis proches ou de compagnons de route se mêlent pour composer un portrait multiple, polyphonique, de l’homme qui a tracé « son chemin en marchant » et a su s’adresser, avec une qualité de parole incomparable, à ce qu’il y a de plus singulier en chacun.