Publié en avril 2014

La bêtise est sans nom

par René Major
– En acceptant de parler de la bêtise, vous prenez beaucoup de risques.– Vous pensez sans doute à Flaubert qui a pu écrire  : «  Bouvard et Pécuchet m’emplissent à tel point que je suis devenu eux  ! Leur bêtise est mienne et j’en crève.  » Cette plainte inquiétante de Flaubert donne à penser que la fréquentation de la bêtise serait contagieuse, qu’il suffit d’en parler pour devenir bête ou qu’on ne parle...
Voir sur le site du CAIRN :
https://www.cairn.info/revue-chimeres-2013-3-page-199.htm
Publié dans le numéro

Chimères n°81 - Bêt(is)es

« Qu’ils sont bêtes ! », c’est le cri qu’on pousse pour injurier tous ceux qui violent notre capacité d’entendement et de tolérance. (…) La bêtise chez Deleuze et Derrida est le véritable problème de la pensée. Comment peut-on cantonner la pensée à reproduire ce qui est déjà connu ? (…)
Ce numéro de Chimères empoignera le combat entre la bête humaine et l’animal politique, entre une souveraineté fondée sur la force et la musique d’un peuple en marche vers une démocratie toujours à venir.